4 février
2017
NOTE : Trois jours après la visite du Machu Picchu, je me suis fait voler tout mon matériel servant à réaliser mes reportages vidéo (ordinateur, caméra, Go Pro, micros etc…). De ce fait, je n’ai pas pu monter, comme prévu, le reportage consacré à l’expédition vers le Machu Picchu, ayant perdu toutes mes images tournées durant les deux jours du périple.
sur la route du machu picchu
28 janvier 2017. Après un long périple au départ de Cuzco, la "Cité perdue", chef-d'oeuvre des Incas, se dresse devant moi.
Images : Melody Johan pour Pachacútec Productions
C’était l’un des principaux objectifs de ce voyage en Amérique du Sud : se rendre au Machu Picchu, l’ancienne cité inca fondée au XVe siècle sous le règne de l’empereur Pachacútec. L’objectif a été atteint ce 28 janvier 2017.
La veille, vendredi 27 janvier, Cuzco. 7h30 du matin. Sous une pluie fine, la place des Armes, où trône fièrement en son centre la statue de Pachacútec, semble encore endormie. A deux pas de là, un minibus (un colectivo) nous attend. C’est ici que le périple commence. Mais il était écrit que le chemin menant jusqu’à la Cité perdue n’allait pas être de tout repos…
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Après un peu plus de deux heures de trajet, nous faisons une première halte proche de la ville d’Ollantaytambo. Le temps de voir passer le train de la compagnie Peru Rail qui amène directement les touristes à Aguas Calientes, dernière localité avant l’ascension du Machu Picchu, à 400 mètres en contrebas.

Il faut deux à trois heures de marche le long de la voie ferrée pour arriver à Aguas Calientes

Le village de Aguas Calientes, petite localité touristique, situé au pied du Machu Picchu
Vers 15h, nous arrivons à Hidroelectrica, où nous sommes accueillis par la pluie. Le minibus nous abandonne, car il n’y a plus de route menant à Aguas Calientes. Désormais, le périple se poursuit à pied. Au programme : deux à trois heures de randonnée le long de la voix ferrée, en plein coeur de la Vallée Sacrée. Plusieurs panneaux dissuadent les touristes de longer le chemin de fer, mais qu’importe. Chaque jour, des dizaines et des dizaines de touristes bravent l’interdiction avec pour but d’arriver à Aguas Calientes. A la tombée du jour, nous arrivons enfin dans ce petit village, très touristique, où nous passerons la nuit.

Vue du secteur urbain du Machu Picchu, depuis son sommet sud
Pour moi, pas de train, mais un circuit beaucoup moins lisse, plus long, plus escarpé aussi (mais surtout moins cher que les 130$ du train). Dans notre minibus, nous longeons la rivière Urubamba et nous nous engageons sur un terrain montagneux, serpenté et accidenté, mais qui offre un paysage magnifique sur la vallée. Un faux-pas de notre chauffeur et nous nous retrouvions 300 mètres plus bas, au fond du ravin. Sujet au vertige s’abstenir, mais sensations garanties… Avant d’arriver à Santa Teresa, nous faisons un arrêt imprévu. Notre chauffeur s’improvise médecin, en venant en aide à une passagère qui n’a visiblement que très peu goûté à la topographie des lieux. Nous reprenons ensuite notre chemin sur un terrain toujours plus rocailleux et étroit.
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Le secteur urbain du Machu Picchu
Samedi matin. Certains décident de prendre le bus à Aguas Calientes pour grimper au Machu Picchu (trente minutes de trajet), en empruntant la route « Hiram Bingham », du nom de l’archéologue américain qui a (re)découvert la ville sacrée au début du XXe siècle. D’autres, comme moi, s’engagent dans une ascension à pied de la montagne. La chaleur, la pente abrupte, les marches inégales… certains sont à la peine et doivent s’arrêter, pris de maux de ventre. Il faudra plus d’une heure pour arriver au sommet. Après l’effort, le réconfort, la récompense. Face à nous, se dresse - enfin - la cité du Machu Picchu. Majestueuse, impressionnante, mystérieuse. En son coeur, le temps semble s’être arrêté. Ne reste plus qu’à déambuler parmi les constructions datant du XVe siècle et à admirer les terrasses de cultures apparaissant comme de grands escaliers sur le flanc de la montagne. Un régal.
