19 février
2017
sucre, l'autre capitale
Après La Paz, la capitale administrative de la Bolivie, escale à Sucre, capitale constitutionnelle, où siège notamment la Cour suprême. Le 25 mai 1809, la ville fut le point de départ du soulèvement des Boliviens pour obtenir l’indépendance. Balade au coeur de la "Cité blanche".
Située à 2 810 mètres d’altitude, la ville compte aujourd’hui plus de 300 000 habitants et fut fondée en 1538 par le conquistador Pedro de Anzunes. La cité s’appela d’abord Charcas, en référence au peuple Charkas qui vivait dans la région, ou encore La Plata.

Le coeur de la ville, avec la place du 25-Mai, en référence au 25 mai 1809, date où débuta, à Sucre, le mouvement d'indépendance en Bolivie. La statue de Antonio José de Sucre trône en son centre
Sucre, berceau de la nation bolivienne
Le 25 mais 1809, la ville fut le point de départ du soulèvement des Boliviens pour obtenir l’indépendance et en 1825 y fut signé la proclamation de la République de Bolivie. La ville reçu son nom actuel pour rendre hommage au Maréchal Antonio José de Sucre, un des héros de la lutte pour l’indépendance, lieutenant de Simon Bolivar. Perdant sa principale ressource après le déclin économique de Potosi, Sucre voit le siège du gouvernement bolivien transféré à La Paz en 1898. En 1991, Sucre devient patrimoine de l’Humanité à l’UNESCO.
​
Aujourd’hui, Sucre est une ville universitaire importante et héberge de nombreux cabinets d’avocats et de notaires, en raison de sa qualité de siège de la Cour suprême bolivienne. Balade au coeur de la « Cité blanche ».